Pour le perdant, c’est subir la présence permanente de l’autre. Pour le battant, c’est s’imposer dans une vie qui avait ses antécédents et habitudes. Mais vivre en couple doit-il se résumer à ces deux points de vue extrêmes ?

L’autre, le complément

Dans le premier cas, sans aller jusqu’à envisager le sadisme ou le masochisme, un sentiment de protection ou de sécurité domine chez l’un ou l’autre. Le partenaire, subjugué, pense que l’autre a ce même pouvoir sur tout le monde et pourra donc le protéger. A l’inverse, il y a celui qui a besoin d’un interlocuteur qui accepte ses arguments, pour se prouver qu’il a l’autorité dont il a besoin dans son travail ou son statut social.

Dans ces situations de complémentarité, le couple vit une harmonie qu’il défend ardemment. Il peut y avoir un vrai bonheur que les personnes extérieures auront quelquefois du mal à comprendre. Il s’ensuit souvent des altercations avec des parents ou amis, qui seront de bonne foi mais hors de la logique sentimentale des amoureux. Cet amour idéalise le partenaire, l’accepte sans condition et ne peut envisager de vivre autrement qu’à ses côtés.

Dans la durée

L’amour qui idéalise le partenaire a ses défauts dont le principal est d’être sujet aux déceptions les plus cruelles. On comprend aisément ceux qui le disent aveugle. De ce fait, ce n’est pas celui qui dure le plus longtemps.

Il y a un amour plus tranquille, moins fougueux, qu’on assimile plutôt à une habitude de vivre ensemble. Dans cette situation, discuter est bien plus facile, les arguments sont mieux analysés et les réactions moins rigoureuses. Il s’ensuit souvent une vie en long fleuve tranquille. Ce genre d’amoureux ne veut pas penser au lendemain. On constate souvent comme ciment durable du couple, l’entente sexuelle, favorisée par l’absence d’inhibition.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *